Home À la Une Maux du foot : Comment révolutionner l’arbitrage ?

Pour ceux qui vivent au fond d’une grotte, la coupe du monde de Rugby est finie depuis peu, et l’un des faits les plus frappants, c’est la différence de méthodes dans l’arbitrage. Des types dépassant largement le quintal qui respectent un type de 50 kilos tout mouillés. La plupart du temps sans bavure, et de façon civique. Comment donc peut-on faire en sorte qu’à l’instar du rugby, l’arbitrage dans le foot soit moins chronophage, et qu’à chaque décision on ne voit pas 10 joueurs mettre la pression à ce pauvre homme avec un sifflet ?

La vidéo :
Le messie pour la plupart des gens, l’arbitrage vidéo, c’est l’assurance de ne pas se planter. Et oui, pour le commun des supporters c’est l’Eden, le nirvana, n’en jetez plus, l’arbitrage sera parfait, car un homme travaillant avec une machine qui voit tout ne peut se tromper.
Les faits :
Le foot est un sport universel, on peut tout d’abord soulever l’iniquité de la vidéo, le manque de moyen de la plupart des championnats, pourquoi l’Afrique devrait-elle être moins bien arbitrée que l’Europe par exemple ?
Ensuite, la mauvaise foi, même avec les ralentis télé, les gens ne sont pas d’accord, car le foot a des règles mais aussi des exceptions,  l’arbitre étant un homme il choisira donc en son âme et conscience à la fin. De plus, certaines actions même sous différents angles sont impossibles à analyser.
Le temps ; alors que dans le rugby le jeu est souvent arrêté, dans le foot il l’est beaucoup moins, une faute sifflé ou pas influe sur le cours d’un match, et pour être utile la vidéo doit être utilisable sur le coup, mais comme dit plus haut, certaines actions doivent être analysées en détail pour savoir quoi faire.

Multiplier les arbitres
On a vu les limites de l’arbitrage à cinq, proposons donc d’en mettre sept, dont 2 de plus avec l’arbitre en jeu, quel joueur oserait s’en prendre à non pas UN mais TROIS arbitres ? Et oui aucun. A part peut-être ce problème de collisions récurrentes…
Les faits :
Comme pour l’arbitrage à cinq, rajouter des arbitres ne semble pas une solution viable.

L’anarchie positive
Supprimer le représentant de l’autorité, les joueurs pro, pour la plupart mangent boivent donc vivent football depuis leur plus jeune âge, ils connaissent donc par cœur les règles du jeu. De plus la plupart des joueurs sont des adultes donc à même de se gérer seuls. Voilà 22 grands garçons qui jouent en respectant les règles légendaires du légendaire football.
Les faits :
Par où commencer ? Les joueurs immatures, ou ceux qui sont violents et pourraient détruire le jeu tranquillement ? La mauvaise foi de la grande majorité des joueurs ? La liste est longue.

Un arbitre terminator
Du genre un capable d’avoir sa frimousse sur la jaquette d’un PES, un arbitre qui ne baisserait ni les bras ni les yeux, qui sortirait un jaune pour les contestations indus, pour les groupements autour de lui.
Les faits :
L’arbitre étant un homme il abuserait de ce pouvoir, et pourrait détruire le jeu dans certain cas, on pourrait parler de Tony « CowBoy » Chapron, mais encore une fois, sur Europafoot, on ne balance pas.

En fait, une simple éducation des joueurs. Insistante.
Tout simplement, en rappelant aux joueurs, jeunes et moins jeunes que l’arbitre est humain, qu’il mérite le respect, que parler à l’arbitre en tête à tête en cas de contestation c’est tout aussi bien, et c’est beaucoup moins long à voir pour le spectateur.  Que le jeu serait plus appréciable pour tous sans les pleurnicheries, sans les simulations, sans les contestations, avec par exemple des coachs comme Bielsa (qui partent au bout d’une journée) qui ne critiquent pas l’arbitrage même en sa défaveur.
Les faits :
Jaap Stam l’a dit, d’un des plus grands coachs, ce dernier insiste auprès de ses joueurs pour mettre la pression sur l’arbitre en groupe dès qu’une décision ne va pas en son sens. Tout est bon, tant que nous gagnons.