Home À la Une PSG : Mercato timide ou stratégique ?

A quelques jours du Trophée des Champions au Canada qui l’opposera à l’OL, le PSG vit un mercato mi-figue mi-raisin. On attendait une multiplication des transferts de gros noms pour se renforcer, mais seules deux joueurs, de qualité certes mais pas de classe mondiale, ont débarqué à Paris. Une situation qui est loin de ravir les supporters parisiens, et qui relance les débats sur la capacité du club francilien à convaincre des top players de le rejoindre, surtout depuis le départ de Leonardo. Qui plus est alors que le PSG n’est plus soumis aux sanctions du Fair-Play Financier (FPF). 

Il y a un mois, l’UEFA retirait les contraintes du club parisien vis-à-vis du FPF. Et depuis le PSG a enregistré les arrivés d’un nouveau gardien, Kevin Trapp, en provenance de l’Allemagne, et d’un milieu de terrain pour palier le départ de Yohan Cabaye, en la personne de Benjamin Stambouli, qui sort d’une saison mitigée avec les Spurs de Tottenham.

Le PSG peine à faire décoller son mercato. Les pistes Depay, Vidal, De Bruyne, Pogba ont été abandonnées. Seule la piste menant à  l’international argentin Angel Di Maria est vraiment sérieuse, et là encore on ne sait pas à quoi s’attendre. Les médias français annoncent un accord avec Di Maria et la signature ce week-end au Etats-Unis. Cependant Louis Van Gaal, le manager de Manchester United, clame haut et fort qu’il compte sur son poulain pour la saison à venir. Récemment, BeIN annoncait que les discussions étaient au point mort entre le club de la capitale et le club mancunien. Ce matin, selon le Daily Mirror, Manchester United et le PSG auraient trouvé un accord à hauteur de 45,9 millions de livres (environ 65 millions d’euros) pour le transfert d’Angel Di Maria à Paris.

Le PSG veut rapidement soulever la coupe aux grandes oreilles. Cela passe forcement pas l’acquisition de top players tels que Di Maria, de joueurs capables d’emmener le PSG dans une autre dimension. On parle de Cristiano Ronaldo pour la saison 2016-2017. Mais la réalité est là, le projet parisien piétine. Et ce n’est sans doute pas Trapp et Stambouli qui vont faire « rêver grand ».

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