Home À la Une Ligue 1 : encore une journée rouge

Le spectacle n’est pas au rendez-vous en termes d’occasions du buts, d’actions bien construites et tout simplement de concrétisation (0-0 sur tous les matchs de 20H, sauf unlors de la dernière journée de championnat, ce lors du dernier match et des 20  dernières minutes). Les arbitres ont donc décidé de mettre un peu de piments dans ces matchs moribonds : 4 rouges en 17 matchs.

Les 4 premières victimes des hommes en noir sont Rabiot (PSG), Boscagli (Nice), Pesic et Spajic (Toulouse) ainsi que Mavinga (Troyes).

Victimes, non, puisqu’agresseurs. Si Rabiot n’a pas été bien verni sur son premier avertissement où il joue sensiblement le ballon, qu’il touche, d’ailleurs, il y a avait quand même un peu trop d’engagement dans son tacle. Boscagli, par sa jeunesse csest laissé prendre par la fougue deux fois. Pesic, lui n’a aucune excuse tout comme Mavinga. Spajic aurait pu ne prendre qu’un jaune.

Et c’est là le problème que la plupart des amateurs de football ne perçoivent pas. Il faut avoir été arbitre pour pouvoir avoir cette sensibilité là. L’excès d’engagement est puni par la loi.

Oui, au football il y a des lois, appelées « lois du jeu ». On en retrouve 17, et la douzième porte comme nom : « fautes et incorrections ». Il est écrit que : »un joueur qui fait preuve de témérité dois être averti ». Il est écrit ensuite que : « lout usage d’une force excessive doit entraîner l’exclusion ».

Tout attentat, ou tentative d’attentat (seul Guy Roux pense qu’il doit y avoir contact pour y avoir faute, ce qui est une ineptie) volontaire, doit être sanctionnée d’une exclusion. Comme déjà dit ICI, la protection des joueurs est la mission prioritaire de tout arbitre.

Tous les joueurs qui taclent de face ou par derrière sont des kamikazes en puissance. On ne peut pas tacler de face, dans aucune circonstance, sans risquer de blesser son adversaire. Par derrière, attention, il y a par derrière sans angle, 100% rouge et par derrière mais de côté où il n’y a pas faute. Il faut savoir faire la part des choses.

Un bon tacle se fait normalement de côté et à partir du moment où l’on est certain de son geste sinon il vaut mieux s’abstenir. Un bon tacle est réalisé de telle manière que le ballon est dégagé, ou poussé, et que les crampons du défenseur ne finissent pas sur l’attaquant. Au pire des cas, le joueur offensif doit seulement buter sur les jambes de son adversaire et se contenter de trébucher (pas de risques de blessure). Seulement, trop de joueurs taclent sans précautions et arrive ce qu’il doit arriver.

Ce qui est dommage, c’est qu’il arrive malheureusement, mais l’erreur est humaine, que certains soient exclus sévèrement alors que dans le même temps, d’autres, qui auraient mérité l’exclusion, s’en sortent avec un simple jaune voire même parfois rien du tout ! On parle d’interdire les tacles, mais sans les tacles, ça ne serait plus le même sport. Les exclusions qu’on a déjà vu, permettent de faire comprendre aux joueurs qu’on leur permettra de moins en moins de telles prises de risques pour leurs adversaires.