Home À la Une Mercato – OM : Gignac parti pour rester ?

André-Pierre Gignac, en fin de contrat au mois de juin prochain, est annoncé partout en Europe. Pourtant, l’attaquant de l’Olympique de Marseille pourrait finalement prolonger son contrat d’après la presse italienne. 

André-Pierre Gignac (29 ans) réalise la meilleure saison de sa carrière à l’Olympique de Marseille (18 buts en 31 matchs). A quelques mois de la fin de son contrat, beaucoup de clubs européens (West Ham, Juventus Turin, Dynamo Moscou, Inter Milan) se sont intéressés à sa situation.

Ces derniers jours, un accord entre le joueur et le Dynamo Moscou (où il pourrait rejoindre son ancien coéquipier Mathieu Valbuena) avait été annoncé par voie de presse. Ce supposé accord a été démenti par Jean-Christophe Cano, l’agent de Gignac : « C’est faux d’autant qu’il n’y a eu aucun échange avec ses dirigeants. Est-ce qu’André-Pierre aimerait rester à l’OM ? Oui, certainement. Est-ce qu’il restera à l’OM ? Je l’ignore pour le moment. Mais quoi qu’il puisse advenir, le plus important est de souligner le profond attachement qu’il a pour ce club. On ne laissera personne alimenter l’idée qu’André-Pierre soit volontairement arrivé dans cette situation contractuelle ».

Au-delà de ce démenti, la presse italienne nous apprend une nouvelle qui, si elle venait à se confirmer, changerait la donne concernant le natif de Martigues. En effet, selon la Gazzetta dello Sport, le deuxième meilleur buteur du championnat de France désirerait continuer l’aventure avec son club de coeur, ce que confirme à demi-mot son agent : « André-Pierre se comporte à l’approche de la fin de son contrat. Au-delà de son investissement sportif, par respect pour le club, il attend de connaître la position de l’OM à son sujet avant de prendre une décision sur son avenir ». Le joueur attendrait une nouvelle proposition de contrat de la part de Vincent Labrune.

Néanmoins, le salaire du buteur olympien (300 000 euros par mois) reste un frein pour que les deux parties trouvent un terrain d’entente. La balle est donc dans le camp des dirigeants marseillais.