Home À la Une Real Madrid – Le point sur la saga Sergio Ramos

Désaccords, désamour, déception, les mots sont nombreux pour tenter de qualifier la situation d’un des plus gros palmarès du football actuel. Sergio Ramos annonce vouloir quitter Madrid. Et si le sketch était sérieux ? Les probabilités semblent bien maigres, mais les motifs, eux, n’ont rien de bien exceptionnel…

Ces derniers jours,  le marasme autour d’un possible départ de Sergio Ramos, pilier de la défense madrilène, n’a de cesse de s’intensifier. Si certains le voient quitter Madrid, pour une destination encore inconnue (Manchester City, United), c’est à cause de conflits dont on n’ignore plus rien avec son président. Perez est un dirigeant qui tisse des liens d’affection avec les joueurs de son choix. Les résultats n’étant qu’une partie de cette relation menant ou non à l’affection mutuelle, certains joueurs, pourtant cruciaux dans le vestiaire, ne parviennent jamais à se hisser au rang de chouchou du président.

Ce n’est pas vraiment le but, direz-vous. Mais cela pourrait le devenir. Cette tendance étant démocratisée depuis le premier mandat de l’homme fort madrilène, la plupart des cadres du vestiaires seraient en droit d’attendre une reconnaissance sans borne. Une reconnaissance qui tarde à venir. Voilà ce que reprocheraient un Iker Casillas sur le départ et un Sergio Ramos qui semble vouloir y aller au forceps. Pour ce second toutefois, il est plus difficile de penser qu’il est parfaitement sincère. L’agacement de Casillas n’est plus un secret, lui qui se dit fou amoureux de son club, mais las des critiques acerbes et parfois injustes de son public.

La véritable intention de Sergio Ramos demeure de faire grimper les prix. Lui qui ne semble pas s’être lassé du public madrilène, et qui a 29 ans semble déterminé à entrer encore plus profondément dans la légende de Santiago Bernabeu. Sa mère, quant à elle, déclare pour brouiller les pistes que son fils souhaite continuer au Real Madrid. Une affaire de gros sous, en réalité, car Ramos demanderait 10M€ par année, alors que le club serait disposé à le payer à hauteur de 7,5 M€ par an. Si l’hypothèse du bluff n’était pas la bonne, la Maison Blanche devra activer de nouvelles pistes pour sa défense centrale, dont certaines mèneraient à l’international Allemand Mustafi, ou encore à Otamendi. Deux joueurs certes un cran en dessous en termes de trempe, mais au talent certain.