Le futur de l’OM, c’est maintenant
Contraint par les lois sportives, le fair-play financier, et la fameuse taxe à 75%, Vincent Labrune, président de l’OM depuis juin 2011, a choisi d’orienter la politique de recrutement basée depuis des années sur des pseudos joueurs, en une véritable politique d’assainissement.
Après avoir purgé le club phocéen pendant près de deux ans, de salaires de stars : Rémy, Alou Diarra, Mbia, Azpilicueta,.. , le nouveau boss envisage de vendre ou céder gratuitement Amalfitano, Diawara, Bracigliano.Des salaires exorbitants pour des joueurs n’ayant réussi à l’OM qu’une seule chose: la signature d’un « contrat en or « .
Avec tous ces départs actés, l’OM a en fait économisé près de 15 millions d’euros de salaires annuels pour la seule année 2012 (les charges patronales comprises) et ceci en attendant les futures économies réalisées par de futures ventes ou plutôt la braderie perpétuelle à laquelle nous a habitués l’OM.
La politique de formation étant depuis plusieurs saisons une véritable tragédie, ponctué d’un incontestable état des lieux, celle de la politique du centre de formation qui à elle seule montre un décalage béant avec les centres renommés telle que Rennes, Nantes, Auxerre, Sochaux, etc.
Le fait est que l’Olympique de Marseille n’a jamais su former mis à part quelques rares trouvailles Nasri, Flamini, Benatia, Ayew. Quelques noms qui feraient oublier les centaines de jeunes qui n’ont jamais réussi. Senah Mango, Kevin Osei, Alexander N’doumbou, Billel Omrani, étaient de véritables stars annoncées, ils jouent pour la plupart d’entre eux en National, CFA 2, CFA, toute la réussite du centre de formation est là.
Devant cet aveu d’échec, Vincent Labrune tente d’orienter le club vers une politique de recrutement basée sur de véritables talents, piochés et choisis parmi l’élite de la Ligue 1, quitte à ignorer la politique officielle des jeunes pousses du club. Des noms comme Romain Alessandrini, Giannelli Imbula, Florian Thauvin, s’amoncellent sur le bureau de Vincent Labrune, grâce à l’attractivité inespérée de la Champions League.
Selon toute vraisemblance, des signatures sont imminentes, les seules conditions sont d’avoir un réel talent, une prédisposition à progresser au sein du club, à devenir un joueur-cadre et acquérir une véritable plus-value financière.
Dorénavant, le rajeunissement de la politique du club est en cadence avec celle de la fin des travaux du stade vélodrome. Est-ce que l’OM réussira son pari sur trois ans, et ainsi concurrencer les deux armadas financières ? Comment va se traduire cette innovation ? Dans tous les cas, le pari est osé, l’avenir est tracé, les contours sont définis même si l’incertitude est grandissante au sein des supporters phocéens.
Et vous, croyez-vous à ce nouvel OM? Vous pouvez donner votre avis en commentant ci-dessous.
