Home Actu des lecteurs Le sourire est de retour à Nice

Les sourires étaient de retour du côté de Nice après la courte victoire arrachée par Nice face à Sochaux (1-0). Après 7 matches perdus, enfin une victoire qui soulage le coach de Nice Claude Puel et son équipe. 

« C’est une victoire au forceps, même si on ne concède pas beaucoup d’occasions. On a affiché beaucoup de solidité et de tempérament. C’était un match âpre, disputé, pas d’un bon niveau technique, mais il y avait la volonté d’entreprendre et de ne rien lâcher, même si cela n’a pas été fait de la meilleure des façons. On retient le résultat. Je suis satisfait que les joueurs soient récompensés de leur investissement. On est resté dans la bonne attitude après le match à Reims. L’essentiel, c’était de prendre les trois points face à un concurrent direct. C’est chose faite avec beaucoup d’abnégation. Et dans ces moments-là, c’est primordial. Ces situations sont toujours difficiles à vivre. J’en ai déjà vécus, mais pour la plupart des joueurs c’est la première fois. On était dans le dur. Les joueurs sont responsables et n’ont jamais lâché malgré la série de sept défaites. Je suis heureux de les voir enfin récompenser. A chaque fois que l’on récupère un blessé, c’est bon pour le moral. On retrouve de la consistance. On pourra obtenir notre rythme de croisière, une fois l’effectif au complet. La deuxième partie de saison sera totalement différente. » a commenté l’entraîneur de Nice Claude Puel satisfait. « Ça change, au retour dans le vestiaire, on a lancé le cri de guerre. On a joué sur un terrain gras et difficile. Il fallait des hommes, on l’a été. On ne voulait surtout pas battre le record de sept défaites d’affilée des années 1960-1961. On l’a déjà égalé, ça suffisait. Cela commençait à être pesant. En seconde période, il y a eu de la fébrilité. On a manqué par moments de maîtrise. L’équipe de Sochaux était coupée en deux et il y avait des espaces, mais on avait un peu peur de perdre le ballon et de se faire prendre en contre. La rentrée de David Ospina, même sur une jambe, nous a fait du bien. Nous retrouvons petit à petit nos forces. Ma sortie au bout d’une heure de jeu était prévue avec le coach. Nous ne voulions pas refaire l’erreur de Bordeaux. Je commençais d’ailleurs à avoir des crampes et j’avais du déchet dans mon jeu. Sur la fin, dans mon dos, j’avais une charrue. » a confié heureux Eric Bauthéac, l’attaquant de Nice.