Home Actu des lecteurs Obraniak : « Il faudrait un miracle »

Ludovic Obraniak, le milieu offensif franco-polonais de Bordeaux commente à chaud après le match perdu 2-1 contre Nicosie. Il accorde peu de chances à son club de pouvoir encore se qualifier pour les 16èmes de finale de Ligue Europa.

« Nous n’étions pas moins mobilisés que sur les autres matches. En tout cas, pas pendant une heure. Nous prenons un premier but rapide sur un coup de pied arrêté. Le match aller s’était débloqué de cette façon en notre faveur. Nous avons mis du temps à revenir mais finalement, nous y sommes parvenus juste avant la pause. Nous avions réussi à mettre notre jeu en place. Nous étions regonflés à bloc pour la deuxième période. Sans comprendre pourquoi, nous avons perdu le fil après les deux expulsions alors que nous étions bien en place. Nous avons perdu le contrôle du ballon. Nous prenons un deuxième but trop rapidement. Nous avons essayé de pousser mais nous avons été pris en contre plusieurs fois. Heureusement, Carrass’ nous a permis de rester dans le match avec des parades. La qualification ? Cela va être très compliqué. Il faudrait un sacré concours de circonstances. Nous jouerons les deux derniers matches avec courage et fierté. Jouer cette compétition est quand même un privilège. Nous irons au bout des choses et sur un malentendu. Mais il faudrait vraiment un miracle. C’est une désillusion » a-t-il indiqué.

De son côté, Jean-Louis Triaud, le président du club Girondins a pointé du doigt l’envie de ses joueurs : « L’expulsion a changé beaucoup de choses alors que le premier carton jaune de Landry Nguemo n’était pas indispensable. A onze contre onze, c’était assez équilibré malgré un bon pressing de Nicosie. Nous sommes revenus juste avant la mi-temps. Nous étions plutôt bien. Curieusement, à dix contre dix, nous avons été moins bons. Nous avons des occasions sans les concrétiser. Derrière, heureusement que nous avons un grand Carrasso car nous aurions pu prendre une valise. Il y a eu des absences, des fautes techniques. Visiblement, nous avons aussi été battus dans l’envie. Il y avait un autre investissement chez nos adversaires, dans le pressing. C’est difficile à dire ce soir mais c’était une équipe plutôt à notre portée ».