Home Serie A Naples Naples : De Laurentis en veut au PSG

Le président du SSC Naples, Aurelio De Laurentis en a remit une couche au sujet des petro dollars du PSG. Karl-Heinze Rummenigge n’est donc plus le seul à s’interroger sur les règles du fair-play financier…

Perte en crédibilité…

Dans un entretien accordé à La Stampa, Aurelio de Laurentis a pointé du doigt, tout comme Rummeningge l’a fait, le manque de respect en ce qui concerne la règle du fair-play financier « J’ai toujours eu de l’estime pour Michel Platini, même si, quand je ne suis pas d’accord avec lui, je le lui dis ouvertement. Certes, il a un œil sur le Paris Saint-Germain, très probablement parce que le Qatar a la coupe du Monde (en 2022, Ndlr). Enfin, nous verrons si le Mondial aura lieu là-bas, dans cette zone d’une certaine instabilité. Nous verrons s’il y aura la tranquillité nécessaire pour accueillir un événement aussi important. Pour le moment, c’est le cas, nous verrons dans neuf ans. ». Un discours qui réjouira fortement Nasser Al-Khélaifi… Le dirigeant italien s’est ensuite exprimé sur le travail de Platini au sein de l’UEFA « Platini est toujours du côté des plus petits parce que, politiquement parlant, leurs votes valent autant que celui des gros. Il a inventé le fair-play financier et j’en ai conscience. Mais pourquoi ne le fait-il pas respecter au PSG et à Manchester City qui ne le respectent pas ? Vous perdez en crédibilité. Il faut donc se mettre à table et en parler. »

… et concurrence déloyale

Mais ce n’est pas tout, à l’instar du président du conseil d’administration du Bayern Munich, le dirigeant avait lancé un pique contre le PSG et ses petro dollars « Certains clubs, le Bayern, le Borussia, le Napoli, la Juventus, sont en accord avec la philosophie du fair-play financier de Michel Platini. Des finances en rapport avec vos recettes pour accéder aux compétitions européennes. Au lieu de ça, des oligarques russes et arabes sont arrivés avec une apparence correcte, mais en fait déloyale puisqu’ils financent leurs propres clubs de manière disproportionnée. Chelsea, Manchester City et le Paris Saint-Germain ne sont que des jouets pour eux. ». Mais s’il reproche au PSG de déjouer le fair-play financier, il est tout de même bien content de recevoir un peu plus de 90 millions de « petro-dollars » pour le transfert d’Ezequiel Lavezzi et d’Edinson Cavani au PSG.

Selon vous, Aurelio De Laurentis a-t-il raison de se plaindre de ces entreprises aux moyens illimités ? Que doit faire Platini pour remédier à cela ? Vous pouvez donner votre avis en commentant ci-dessous.