Home La Chronique (presque) parfaite LCPP : L’Espagne en habitué !

Retrouvez-moi dans ma chronique « la chronique (presque) parfaite » ou plus simplement LCPP très régulièrement. Ce n’est pas une chronique avec date ou horaire fixe, elle est faite en fonction de ce qui se passe dans le monde footballistique et de ce que j’ai envie de traiter. Aujourd’hui il me paraissait important d’évoquer….. 


Ces deux demi-finales m’auront fait beaucoup de bien au moral. Après tout ce tapage médiatique autour de l’équipe de France et leur prestation générale plus que « moyenne » dans cet euro, j’en avais presque oublié ce qu’était le football, sa beauté ainsi que ses émotions. Et ces deux matchs m’ont permis de retrouver ces aspects….

 
L’Espagne, à l’expérience !

 

L’Espagne a gagné contre le Portugal, et pour moi ce n’est pas immérité. Vous pourrez en effet me dire le contraire en affirmant, que les espagnols ont eu beaucoup de réussite, que les Portugais les ont poussé jusqu’au tir au but, et donc qu’ils leur ont tenu la dragué haute. Tout cela est bien vrai mais ils n’ont été que vaillant et courageux en défense, presque inoffensif en attaque. Ne jouant qu’une période, défendant durant toute la deuxième, inexistants pendant les prolongations. La faute à un Cristiano Ronaldo très en deçà de ses prestations précédentes ? Je pense que s’est clairement lié, étant donné que cette équipe portugaise manque cruellement d’un attaquant de pointe pour justement compenser les baisses de régimes de sa Star.

 

On avait vu un Portugal séduisant durant cet euro, il l’a été cette fois-ci aussi mais seulement dans l’état d’esprit. La Roja savait très bien ce qu’il l’attendait mais ce n’est pas pour autant qu’elle a changé ses plans. Elle a effectué le même schéma tactique que d’habitude (cependant les latéraux sont moins montés car ils devaient défendre sur Nani et Ronaldo, fallait éviter toutes expositions), en privant son adversaire de ballons. En s’appuyant sur une usure mentale à travers ce jeu de passes courtes qui agace profondément mais qui n’a pas vraiment eu lieu.
J’ai aimé ce match non pas pour le jeu proposé – même si il y a eu des phases de jeu intéressantes – mais pour son contexte. Les deux nations ennemies face à face, on a ressenti cette tension palpable qui accompagne ce genre de rencontre, qui plus est dans un match à élimination directe. On a senti que chaque équipe avait envie de bouffer du ballon, en témoigne les 51 fautes totalisées dans ce match et les 9 cartons jaunes distribués par Cuneyt Cakir l’arbitre de la rencontre.

Par contre je n’ai pas compris le choix de Del Bosque de titulariser Negredo, transparent sur le terrain. Il voulait peut être mettre du poids devant pour gêner au duel et à la tête les deux mastondontes que sont Pepe et Bruno Alves, mais j’aurais trouvé plus légitime d’aligner Llorente beaucoup plus talentueux à mon avis. De toute façon on a vite vu qu’il s’était trompé, puisqu’il l’a remplacé dès la 50e minute.
On pourrait parler des heures de la séance de tir au but, et du pénalty que n’a pas tiré Ronaldo, mais j’ai décidé de zapper cet épisode, car ce serait un débat sans fin. Alors je me demande qu’elles sont les perspectives pour l’Espagne pour cette finale ? Une victoire tout simplement. La Roja a gagné contre la Croatie, la France et le Portugal à l’expérience, je les vois bien réitérer. Si une exigence concrète est appliquée pour ne pas laisser trop seul, Balotelli, Cassano et Pirlo, la victoire sera très proche. On en saura plus dimanche soir aux alentours de 23h…..