Home Premier League Arsenal Ramsey, dragon rugissant

Monsieur C1, Monsieur Premier League, Monsieur 2013/2014. Aaron Ramsey explose enfin au plus haut niveau, milieu de terrain omniprésent… avec une efficacité d’avant-centre.

L’homme de la 60e minute

C’est l’histoire d’un Gallois précoce enfin mûr. Après deux années de rentrées en jeu, de saisons bien remplies mais sans réellement s’imposer, Ramsey a sans conteste franchi un cap. Celui qui le séparait du statut de « joueur prometteur », spécialité d’Arsenal, à celui de « joueur décisif ». Car ce qui a changé depuis ses débuts professionnels pour le moins précoces (il y a déjà 6 ans), c’est l’influence qu’il a acquis sur le terrain. Manieur de ballon habile et polyvalent (de récupérateur à… ailier), il a réussi à gagner une place au milieu des Arteta, Cazorla, Flamini, Özil et Wilshere. L’homme de la 60e minute (Arsène Wenger se plaît à effectuer ses changements à l’heure de jeu) s’est frayé un chemin au milieu d’un effectif londonien bien rempli.

« Il veut toujours être meilleur »

Et cela, il le doit sans doute grandement à la confiance de son entraîneur. Wenger reste et restera une référence dans l’éclosion de jeunes joueurs, et Ramsey fait partie de la liste. « J’ai toujours été positif avec lui » déclarait récemment le coach français. Des lourdes blessures aux moments de doutes. Un doute aujourd’hui disparu. « Cette saison, il a la confiance. C’est ce qui fait lui un joueur dangereux. […] Il y a un an, tout le monde disait qu’il ne pouvait pas marquer. Cette saison il marque but sur but ». Nous n’aurions pas dit mieux. C’est simple : 9 buts en 12 matches (5 en championnat, 4 en C1) cette saison, un ratio bien meilleur qu’un Giroud en plein forme, et surtout avant-centre ! Avec un prix du jury lorsque ses réalisations débloquent des situations compliquées, comme à Dortmund dernièrement, où il inscrit une but qui libère les Gunners, et leur offre surtout la victoire. La question est la suivante, où s’arrêtera-t-il ? « Il a une obsession. Il veut toujours être meilleur » nous confie Arsène. Belle obsession.